OPCVM

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Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sont des entreprises agréées par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elles permettent à un particulier d’investir en titres financiers : actions, obligations, etc.

Les deux principales catégories d’OPCVM sont les Sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) et les Fonds communs de placement (FCP).

L’encours des OPCVM atteignait 1 138 milliards d’euros en 2017.

OPCVM : une famille nombreuse 

Les OPC (organismes de placement collectif) investissent en valeurs mobilières (actions, obligations, etc.) pour le compte des épargnants qui n’ont pas le temps (ou les connaissances) nécessaires pour gérer directement un portefeuille de valeurs mobilières.

Il existe 2 catégories d’OPC :

  • les fonds d’investissement alternatifs (FIA) qui ne peuvent être commercialisés qu’en France ;
  • les OPCVM qui peuvent être vendus dans toute l’Union européenne.

Ces OPCVM eux-mêmes peuvent prendre 2 formes : 

  • un FCP (fonds commun de placement), c'est-à-dire une copropriété de valeurs mobilières émettant des parts. C’est une société de gestion qui pilote ses actifs. Elle agit au nom des porteurs et dans leur intérêt exclusif. L’investisseur ne dispose pas de droit de vote ;
  • une SICAV (société d'investissement à capital variable), c'est-à-dire une société anonyme qui, contrairement au FCP, émet des actions pour répondre aux demandes de souscription. Les investisseurs sont des actionnaires. Ils peuvent notamment donner leur point de vue sur la gestion de leur SICAV lors des assemblées générales.

Les catégories de FCP et de SICAV sont multiples. Chacune répond à des objectifs de gestion spécifiques présentant des niveaux de risque et de rendement plus ou moins élevés.

L’AMF distingue 6 catégories d’OPCVM principales :

  • les OPCVM actions ;
  • les OPCVM obligataires ;
  • les OPCVM monétaires ;
  • les OPCVM diversifiés ;
  • les OPCVM à formules, dont la performance financière est définie par avance ;
  • les OPCVM alternatifs aussi appelés « fonds de fonds », car ils investissent principalement en sélectionnant les meilleurs OPCVM du marché moyennant des frais assez élevés.

Le choix d'un OPCVM

Choisir un OPCVM, c’est d’abord choisir un produit adapté à des attentes patrimoniales et à un profil de risque.

Avant 2018, lors de la souscription, l’investisseur recevait un document d’informations clés pour l’investisseur (DICI). Depuis janvier 2018, suite au règlement européen PRIIPs, l'investisseur reçoit le document d'informations clés (DIC).

Bon à savoir : le règlement européen PRIIPs renforce la protection des investisseurs. Cette réglementation prévoit notamment la remise d’un document d’informations clés (DIC) avant toute souscription de produits financiers « packagés ». Pour les produits financiers tels que les OPCVM (Sicav et FCP), qui faisaient l'objet d'un DICI, un délai de mise en œuvre a été mis en place jusqu'à fin 2019. Le DIC est généralisé à tous les produits et remplace le DICI à compter du 1er janvier 2020.

Le DIC présente les informations principales sur le produit, dont l’indicateur synthétique de risque et de rendement (SRRI). Ce dernier quantifie le risque encouru sous la forme d’une échelle allant de 1 à 7 (7 est le niveau de risque le plus élevé). Il est aussi important de vérifier que la durée de placement recommandée correspond à l’horizon de placement de l’investisseur.

Il faut ensuite examiner les performances de l’OPCVM sur plusieurs périodes : 1, 3 et 6 ans. Cela permet de contrôler le niveau et la régularité des performances. Plusieurs banques de données en ligne, comme celle de Morningstar, fournissent un palmarès des meilleurs OPCVM par catégorie. Des banques en ligne, comme Boursorama, établissent un classement. Il est ainsi possible de sélectionner le meilleur produit dans une catégorie : actions françaises, actions européennes, etc.

Le troisième critère de choix consiste à utiliser une SICAV ou un FCP pour diversifier un portefeuille de valeurs mobilières en utilisant différentes classes d’actifs (obligations, etc.), des zones géographiques ou des devises afin de répartir les risques.

Les frais sont le dernier discriminant à passer en revue. Ils sont indiqués dans le DICI. On distingue :

  • les frais d’entrée et de sortie (entre 0 et 5 %), négociables ;
  • les frais de gestion, invisibles, car soustraits de la performance affichée par l’OPCVM ;
  • des frais annexes si les OPCVM sont détenus à travers une enveloppe fiscale (assurance vie, etc.).

Bon à savoir : toutes catégories confondues, selon une récente étude de l’AMF, ce sont les OPCVM monétaires qui sont les moins chargés (0,1 %), avec ceux investis en obligations en euros (0,6 %). Parmi les produits les plus chargés figurent notamment les OPCVM diversifiés (1,6 %) et ceux investis en actions françaises (1,9 %).  

OPCVM : prix des parts et fiscalité

Les OPCVM sont vendus par de nombreux distributeurs, dont les banques en ligne réputées pour la modicité (ou l’inexistence) de leurs frais.

Le prix d’achat d’une action de SICAV ou d’une part de FCP est déterminé par sa valeur liquidative (cours de l’OPCVM calculé en divisant la valeur du portefeuille par le nombre de parts ou d’actions) et les frais.

Bon à savoir : la publication de cette valeur liquidative est précisée dans le DICI. Elle peut être calculée chaque jour de bourse, toutes les semaines, par quinzaine ou une fois par mois.

Les plus-values et les revenus (intérêts sur emprunts obligataires, dividendes sur actions, etc.) des OPCVM sont soumis à la fiscalité des valeurs mobilières (prélèvement fiscal unique à 30 %) ou impôt sur le revenu.

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